Du portefaix au docker

Un docker est un ouvrier portuaire, employé au chargement et au déchargement des navires arrivant au port. 

Le nom provient de l’anglais dock qui signifie “quai”.
Les évolutions de la fonction portuaire, l’élargissement des espaces et des trafics, mais aussi les mutations technologiques ne sont pas restés sans conséquences sur les conditions d’emploi et de travail des hommes chargés de la manipulation des marchandises.

Les dockers ont donné l’image de « gros bras », ce qui était souvent mérité par le passé, où nombre de marchandises étaient transportées dans des sacs, à dos d’homme. Seules les marchandises très volumineuses, ou en vrac, étaient chargées par des grues.

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Jusqu’aux années 1860, toutes les opérations de manutention étaient assurées par les portefaix. Organisés en puissante corporation, ils sont parvenus à maintenir leur monopole de travail sur les quais.

Les navires restent maintenant à quai une journée, voire deux, contre de nombreux jours auparavant. L’automatisation(par exemple avec les conteneurs) accélère les mouvements et a obligé les dockers à acquérir plus de compétences. Ils doivent pouvoir manœuvrer une grue ou un chariot élévateur, saisir des conteneurs, etc… La profession a également changé durant les vingt dernières années : les dockers travaillaient en tant qu’ouvriers professionnels intermittents journaliers à employeurs multiples, mais ils sont dorénavant des ouvriers professionnels mensualisés dans une entreprise de manutention ou un groupement d’entreprises, complétés par des ouvriers dockers occasionnels en cas de grande affluence des navires (Loi du 9 juin 1992). Dans la quasi totalité des ports du monde, les ouvriers dockers ont toujours été représentés par des syndicats professionnels puissants avec un fort taux de syndicalisation.

Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, la modernisation du transport maritime a radicalement changé la profession.

Les navires restent maintenant à quai une journée, voire deux, contre de nombreux jours auparavant. L’automatisation (par exemple avec les conteneurs) accélère les mouvements et a obligé les dockers à acquérir plus de compétences. Ils doivent pouvoir manœuvrer une grue ou un chariot élévateur, saisir des conteneurs, etc… La profession a également changé durant les vingt dernières années : les dockers travaillaient en tant qu’ouvriers professionnels intermittents journaliers à employeurs multiples, mais ils sont dorénavant des ouvriers professionnels mensualisés dans une entreprise de manutention ou un groupement d’entreprises, complétés par des ouvriers dockers occasionnels en cas de grande affluence des navires (Loi du 9 juin 1992). Dans la quasi totalité des ports du monde, les ouvriers dockers ont toujours été représentés par des syndicats professionnels puissants avec un fort taux de syndicalisation.