Saint-Barnabé

C’est un notaire exerçant à Marseille mais originaire de Solliès, Barnabé Capel, qui, vers 1526, souhaite que soit construite après sa mort une chapelle sur le terroir marseillais : ce qui fut fait dans la campagne de la Madeleine (au-dessus des Cinq avenues actuelles). Cette chapelle, qui porte donc le nom de Saint-Barnabé, devint rapidement un lieu de pèlerinage et de promenade, et donna son nom au petit noyau villageois qui se développait à proximité.
La découverte de tombeaux romains en 1860 dans la propriété Marcorelles prouve que le quartier fut habité dés l’antiquité.
En 1666, une église remplaça l’ancienne chapelle grâce à la contribution des propriétaires des lieux et un prêtre y avait un poste fixe, payé par les habitants.

Saint-barnabe

À 3Km250 du centre de Marseille, et à 100m d’altitude, le village a de nombreux atouts : la proximité, le bon air.

Dans les années 1930, Saint-Barnabé avait beaucoup de panache avec une belle église, des boutiques, 20 bars, 2 cafés, 3 hôtels, une grande salle de cinéma, 144 villas, 3 châteaux et 6 campagnes.
Le village possédait déjà un grand bassin alimenté par le Canal de la Durance, construit en pierres de Cassis, alimentant le village mais aussi plusieurs quartiers de la ville.
La population était alors composée de retraités, employés et bourgeois, de boutiquiers mais surtout de maraîchers, d’horticulteurs et de 10 laitiers.
Cette banlieue ne pouvait donc être qualifiée d’industrielle, malgré la présence d’une minoterie, de la fabrique de pâtes alimentaires SCARAMELLI, de la fabrique de produits chimiques de M. MEYNIER…
Les tramways la traversaient pour se rendre aux Caillols, aux Trois Lucs ou à Saint-Julien, mais elle avait aussi sa propre ligne dont le terminus était Place de l’Église.