L’usine Rivoire et Carret

Le lyonnais Jean-Marie Carret ( 1841-1913) et son cousin commencent en 1860 la prodigieuse histoire des pâtes françaises.

Au départ sur Lyon, ils s’installent en 1890 dans le quartier de Saint-Marcel à Marseille afin de se rapprocher des sources de matières premières, notamment du Maghreb.

Les uines Rivoire et Carret fabriquaient des macaronis, du vermicelle, des nouilles, de la floraline. Les pâtes sont alors commercialisées selon un nouveau procédé : sous emballage avec poids net garanti.

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Dans les années 1930, ils achètent un terrain à la Pomme et y font construire une seconde usine.
Malgré le développement de l’activité de sa filiale de La Pomme – la Valbarelle, l’usine Rivoire & Carret de St Marcel ne fermera ses portes qu’en 1948. C’est à ce moment-là que l’usine de La Pomme – La Valbarelle prend le nom de Rivoire & Carret. On comptait en 1948: 648 ouvriers. Y travaillaient essentiellement des habitants du quartier.

La semoule se faisait aspirer dans les silos, avant d’être transformée en pâtes. Deux réservoirs d’eau servaient à faire fonctionner les machines à vapeur et la cheminée permettait d’évacuer les fumées émises par ces dernières.

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En 1988, des agrandissements de l’usine de La Pomme – La Valbarelle sont encore réalisés; puis en 2000 la marque Rivoire & Carret disparaît au profit de Lustucru.
Devenue une friche industrielle, rachetée en 2003 par la Ville de Marseille, l’usine Rivoire & Carret attire rapidement l’attention des habitants. Ils se regroupent en Collectif et, compte tenu du faible nombre d’équipements culturels dans les quartiers Est, souhaitent voir convertir le site en médiathèque et en maison du patrimoine de la vallée de l’Huveaune.