L’Estaque

Le territoire de l’Estaque est atypique : il se situe à l’extrémité de la ville et il est enserré entre la colline de la Nerthe et la mer. L’Estaque, en Provençal ” Estaco “, veut dire l’attache, celle qui permet d’amarrer les bateaux à un pieu. Leur saint Patron San Peiro l’estaco (Saint Pierre es Liens) est fêté toutes les années, le 1er week end de septembre.

Il est formé de trois quartiers principaux : les Riaux, l’Estaque-Gare et l’Estaque-Plage. C’est un village au bord de la mer, avec son port de plaisance, ses plages, et ses terrasses de cafés que les marseillais aiment à fréquenter le week-end.

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Ce petit village est resté longtemps à l’écart, du moins jusqu’en 1900 où la route est arrivée, précédée en 1892 par le tramway à vapeur. Le quartier ne possédait jusqu’alors qu’une seule voie charretière. Ancien lieu de villégiature de la grande bourgeoisie marseillaise, ce petit village de pêcheurs connut un essor grâce à l’industrialisation de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. En 1818, l’Estaque ne compte que 328 habitants. Les tuileries familiales, qui s’y installent, dans les années 1850, vont commencer à attirer la population locale. C’est ce que narre Zola dans Naïs Micoulin. Certains propriétaires de tuilerie-briqueterie vont doter leur usine de fours nouveaux vers 1860 Cela leur permettra de produire en masse et ensuite d’exporter dans le monde entier. En 1883, une société des Minerais s’installe loin du village de l’Estaque, à l’ouest du quartier des Riaux. C’est le début d’un grand site industriel lié à la seconde révolution industrielle. La proximité de la mer et l’éloignement du centre de Marseille (dangers des produits) explique le choix de la société initiale. En 1890, cette dernière est remplacé par la Société des Produits chimiques de Marseille-l’Estaque (SPCME). Elle produit des acides sulfuriques, de la soude, du sulfate. En 1900, elle emploie de 450 à 500 ouvriers, lesquels passeront au nombre de 500 à 600 en 1902. Ce site verra se succéder de nombreuses entreprises chimiques jusque dans les années 1990. D’autres industries verront le jour à l’Estaque comme les Ciments Lafarge, toujours en activité.

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Cette activité industrielle s’est éteinte à la fin du XXème siècle, comme en témoigne les nombreuses friches industrielles. Le nom de ses rues et les courées restent, également, les témoins de ces anciennes activités. Si ce quartier connut, un temps, une certaine notoriété, représentés par les plus grands peintres (Renoir, Cézanne, Braque, Dufy, Derain) venus peindre le village et sa campagne environnante, ses changements, ses évolutions ; il connut dès le milieu du XXème siècle, allant de pair avec l’arrêt de son activité industrielle, une sorte de désamour des marseillais, systématisé comme un quartier populaire, mal fréquenté. C’est Robert Guédiguian qui lui redonnera ses lettres de noblesses grâce à son film « Marius et Jeannette ». L’Estaque s’inscrit, aujourd’hui, dans un projet de réhabilitation, de développement. Si l’Estaque est connu pour ses joutes, ses fameux « chichis » et panisses, ses restaurants, c’est encore loin d’être un quartier très touristique.

A voir! A faire! 

  • La balade des peintres ;promenade agréable qui vous fera arpenter toutes les petites ruelles du village et découvrir les paysages qui ont inspiré les plus grands peintres.

Les cinéphiles pourront, par la même, reconnaître le décor du film «Marius et Janette»

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  • Aller balader en famille sur l’espace Mistral.

Cet espace aménagé propose des espaces verts avec promenade en front de mer, un jeu de boules, un espace ludique et une aire de jeux pour les enfants.

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  • Visiter le musée archéologique marin.
  • En limite de la commune du Rove, le site de Corbière occupe une position privilégiée. Abrité du mistral par la falaise qui le domine et orienté Sud-Ouest, il bénéficie d’un microclimat et d’une température clémente, même en plein hiver.

Ce site comporte 3 plages:une de galets (dite “ du fortin ”), deux de sable (la plage de la batterie et la plage de la lave). Au dessus de ces plages a été aménagé un jardin mêlant flore autochtone (garrigue, pins d’Alep, figuiers, lentisques, lavandes, tamaris…), méditerranéenne (pins pignons, arbres de Judée, lauriers roses, eucalyptus…) et même subtropicale (agaves, bougainvillées, filao), grâce au microclimat généré par la falaise. Vous pourrez y déjeuner à l’ombre.

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Actualités à venir. – Ouverture prochaine d’un centre aquatique et ludique dans les anciennes carrières. Ouverture d’une cité des sciences de la mer dans les anciennes friches industrielles reconverties,composée d’un pôle de développement et de recherche, d’un aquarium sous-marin.