Le quartier des Trois ponts fait parti de Saint Loup. Quand on y arrive, on a l’impression d’être au bout de Marseille. Le temps semble s’y être arrêté.
Petit village accroché au flanc de colline, ce quartier est traversé par le canal de Marseille. Les eaux du canal sont dérivées de celles de la Valentine pour fournir en eau les industries, par exemple les maraîchers, la carrière Perasso et aide à l’entretien de la campagne Pastré. Dans des temps plus anciens, elles arrosaient les champs des maraîchers.
Ces lieux n’étaient occupés, autrefois, que par une ferme et on venait chasser dans ses alentours. Au début du 20eme siècle, des habitants de Saint Loup y contruisirent des petis cabanons pour venir y passer le week-end ou leurs vacances. Ce n’est que vers 1950 qu’ils furent transformés en résidences principales.
Au début du siècle, les maraîchers y cultivaient leurs champs, la chaux y était fabriquée.
Un octroi se trouvait dans le village afin de payer la redevance concernant la chaux; ce qui permettait à ses exploitants de pouvoir la vendre sur Marseille. Des vestiges de four à chaux sont visibles dans le parc des Bruyères.
Sur les hauteurs de ce quartier sont encore visibles les ruines de la chapelle de Sainte-Croix. Cette chapelle culmine à 310 mètres.Le Mont de Sainte -Croix est la colline qui surplombe la résidence Castelroc haut. Ce sont les moines de Saint-Victor qui seraient à l’origine de sa construction. Cette chapelle fut détruite sous la Révolution.
C’est un lieu fragile qui fait parti du parc national des calanques et qui par conséquent est soumis à sa règlementation.
Incendie en 2009
Inondations en 2009
Surnommés ” la petite crêche de Saint Loup” quand il neige.
Vues des hauteurs du village.
Merci à Philippe Izombard, président du CIQ des Trois Ponts pour ses indications historiques et pour ses photos.
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