Castellane- Le Prado

Pas de monuments notables à visiter; mais ces lieux restent particulièrement animés en journée.

La place Castellane marque le début du Sud de Marseille ; quartiers plus chics, grandes allées, bureaux et plages.
Autour de la fontaine Cantini qui trône au milieu de cette place, de nombreux restaurants et cafés ont installé leurs terrasses. Le début de la très longue Avenue du Prado est réservé au plus grand marché de Marseille.
De l’autre côté, la rue de Rome rejoint la Canebière en passant par le quartier Préfecture.

Le Prado débute à Castellane et se termine au bord de l’eau, aux plages du Prado.
L’avenue du Rond-Point-du Prado est constituée en deux parties perpendiculaires, cette immense avenue est bordée d’immeubles chics, de bureaux et de banques. Le Boulevard Michelet, dans la continuité de la première partie du Prado rejoint Mazargues, un autre quartier huppé et résidentiel de la ville.
L’artère a été crée en 1839 en l ’honneur de la visite du duc d’Orléans.

C’était aussi un moyen d’assainir des terrains très marécageux.
Anciennement dénommée Boulevard du Sud, c’est Anthelme Bernex (spéculateur immobilier et maire de Marseille), qui lui donna son nom en 1844, en comparaison avec le Prado à Madrid.
On pouvait y voir de 1854 à 1875 une fontaine avec un jet d’eau de 36 mètres de haut.
L’arrivée des tramways et la mise en place des rails ont conduit à sa démolition.

A voir! A faire!

  • Musée Cantini

Ce musée est situé dans un ancien hôtel particulier du XVIIème qui appartenait à un célèbre marbrier marseillais et amateur d’art : Jules Cantini. Il a légué cet hôtel à la ville afin qu’elle y installe un musée. Il ouvrit ses portes au public en 1936.
Aujourd’hui, le musée propose une collection d’œuvres du XXème siècle. On y trouve des œuvres de Matisse, Lombard, Raoul Dufy, Miro, Picabia, Fernand Léger, André Masson, Bacon, Dubuffet, André Derain, Charles Camoin, Giacometti ainsi que des photographies de Man Ray. Le musée fait la part belle au surréalisme.
Le musée a été rénové en 2000.

 

  • Le parc du 26éme centenaire

Les travaux ont commencé à l’automne 1999 mais le parc a été inauguré le 23 juin 2001 pour célébrer les 2600 ans d’histoire de la ville. Ce parc de 10 hectares a été construit en lieu et place de l’ancienne gare du Prado. Il est composé d’un lac et de quatre jardins thématiques : provençal, asiatique, oriental et africain.

Pour s’y rendre:
Place de l’Arbre de l’Espérance 13010
Marseille
0491552560
M1-M2-Castellane

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  • L’arbre de l’espérance.

Devant le parc du 26ème centenaire, l’arbre de l’espérance a été inauguré le 14 décembre 2000. Il symbolise la tolérance et la fraternité.

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  • Le jardin de la Magalone.

Peu connu car un peu caché, le jardin de la Magalone est un havre de paix à deux pas de la cité radieuse de Le Corbusier. Dans ce petit jardin, une bastide du XVIIIème siècle, des fontaines, des statues et mêmes des poules.
La bastide de la Magalone.
La Magalone doit son nom aux frères Magalon, de riches négociants qui se sont enrichis dans le commerce d’armes.
Ils firent construire cette bastide au début du 18e siècle. Son architecture s’inspire des “villas italiennes” : rehaussé par un perron, le corps central, surmonté d’un fronton, est flanqué de deux ailes en avancée plus basses d’un étage, couronnées de balustres et de pots à feu.
Actuellement, elle abrite la Cité de la Musique de Marseille.

245 Bd Michelet 13008 Marseille
M2-Rond-Point-du-Prado
Accès: bus n°2, arrêt Le Corbusier

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  • Le stade vélodrome

Lieu mythique, adulé des marseillais !
Pour les amateurs : possibilité de visites commentées le mercredi et le samedi.
Se renseigner auprès de l’Office du tourisme (6 euros)

  • La Cité Radieuse

Imaginée par l’architecte Le Corbusier, la Cité Radieuse est inaugurée le 14 octobre 1952 après cinq ans de travaux, par Eugène Claudius-Petit, ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Elle présente en son temps une foule d’innovations qui déchaînent alors les passions.

Inspiré des paquebots transatlantiques chers à l’architecte, l’immeuble se veut être un village vertical avec ses neuf étages et ses 56 mètres de haut et inclue des commerces, un hôtel, et des équipements collectifs tels qu’une école maternelle, un gymnase et surtout un lieu de convivialité sur la terrasse créée à cet effet sur le toit. Les 337 appartements en duplex sont divisés par de longs couloirs baptisés “rues” par l’architecte.
D’un confort exceptionnel pour l’époque, ils bénéficient d’une isolation phonique innovante, de loggias avec de lumineuses baies vitrées et d’équipements intégrés tels que la cuisine équipée, de grands placards et même d’originales bibliothèques.

280 bd Michelet, 8ème

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