Les 13, 14 et 15 èmes arrondissements

Secteurs peu touristiques, ne serait-ce que pour leur mauvaise réputation!! Cependant, on peut y trouver quelques merveilles à aller visiter et cetains villages pittoresques!

  • La Mairie des 13è et 14è arrondissements.

Ancien château de Saint-Joseph, la batisse dispose de 8000 m2 de superficie et d’un parc de plus de 2 hectares.

  • Le parc de Fontobscure.

Avenue Prosper-Mérimée. 13014
Il offre une vue imprenable sur les îles du Frioul à l’Ouest et sur le massif de l’Etoile au nord. Parcours de santé et aires de jeux ponctuent ce parc de 1 1 ha.

  • Le musée de la moto

18, traverse Saint -Paul
0491022955
Ouvert tous les jours de 10h à 17 heures.
Tarif plein: 2,10 euros / tarif réduit: 1,60 euros.

Installé dans un ancien moulin à farine, ce musée consacre 4 étages à l’évolution de la moto.
Conçu en 1989 dans le cadre du projet de restructuration des quartiers nord, ce musée ne fait pas partie des musées de la ville; ce qui explique son anonymat. Il s’inscrit dans un programme pédagogique qui vise à former en mécanique et carrosserie les jeunes des quartiers défavorisés.

  • Le chemin des Bessons

Parcours haut en couleur qui vous propulse en quelques enjambées au coeur d’une des dernières campagnes de la ville.
Démarrez votre promenade au départ de la départementale 4, sur le chemin de Saint-Joseph à Sainte-Marthe: à l’angle de l’ancienne clinique des Rôches claires. On découvre d’abord le château Ricard. Il est actuellemnt question d’y installer un musée du cinéma et un musée du Pastis.
Un peu plus loin se situe le domaine du Mont Riant. Face à la villa de La Source, une plauqe commémorative relate une étonnante histoire quant à l’origine du nom donné au quartier de Sainte-Marthe. Un dragon fabuleux, Marthe, serait venue rendre visite à Marie Madeleine qui aurait séjournée quelque part au pied du massif de l’Etoile. En s’asseyant sur une pierre plate, elle aurait fait jaillir une source dite miraculeuse, pouvant guerrir des maladies de peau. Seules quelques personnes, gardiennes du secret, saurait où se trouve cette fameuse pierre plate. Nous vous laissons aller à sa recherche…

  • Le château de Servière

Place des Compagnons-Bâtisseurs
0491609994
www.chateaudeservieres.org

Bâti dans les années 50, ce château abrite une galerie renommée d’art contemporain.
Depuis 1988, l’association Château de Servières travaille à la production, à la diffusion et à l’initiation de l’art contemporain pour le plus grand nombre. Ouvertures d’ateliers d’artistes initiée par les artistes en 1998.

Elle a ainsi coproduit et accueilli les travaux de plus de 330 artistes, jeunes ou confirmés et organisé des échanges avec une quinzaine de pays du pourtour méditerranéen. Elle propose quatre à cinq expositions annuelles et assure également l’organisation de la manifestation Ouvertures d’ateliers d’artistes initiée par les artistes en 1998.

Association Château de Servières, Atelier d’artistes de la Ville de Marseille
11-19 Boulevard Boisson 13004 Marseille
Tél: 04 91 85 42 78/ Mobile: 06 64 76 74 50/ fax: 04 91 85 13 47
Email: chateaudeservieres@gmail.com

Accès:
Metro Ligne 1 station 5 avenues Longchamps
Tramway Ligne 2 station Foch Boisson
Bus ligne 9 station Avenues Longchamps

Cette vieille bastide du 18è siècle est situé dans le domaine des Castors. Société coopérative des années 50, ce mouvement répondait à la crise du loge qui suivit l’après-guerre en France. A l’insuffisance du rythme des constructions engagées par l’Etat, les Castors, en rappel de l’animal qui construit sa propre demeure, répondirent par l’auto-destruction.

  • Château-Gombert

Le nom de Château-Gombert apparaît pour la première fois dans une bulle du pape Anastase IV de 1153. Par cette bulle, le pape confirme à l’église cathédrale de Marseille la possession d’un ensemble de biens, dont le document donne une liste détaillée. On y trouve en particulier un groupe d’églises rurales, avec les dîmes et autres droits qui leur appartiennent, et parmi ces églises, celle de Saint Mitre à Château-Gombert (S. Mitrii ad Castrum Gumberti). Le nom du lieu ne peut se comprendre que par la présence d’un château bâti par un personnage du nom de Gombert. L’existence d’un château médiéval est d’ailleurs bien assurée, comme on le verra. Si l’on n’en trouve plus aucun vestige aujourd’hui, on en voyait encore des ruines au milieu du XVème siècle. On attribue ce château à la famille de Gombert, une famille de vieille noblesse provençale qui est connue des généalogistes à partir du XIIIème siècle. En tout cas, la bulle de 1153 montre que le château existait dès cette date, et avait déjà donné son nom à un quartier, lequel était pourvu d’une église placée sous le vocable de Saint Mitre.

Le village en 1737
Mais où étaient situés, au Moyen-âge, ce quartier, son château et son église ? Selon Mr edmond MAZET, ce n’était pas à l’emplacement du village actuel, mais au voisinage du Collet-Redon. Le château était très probablement bâti sur le Collet-Redon même.La famille de Gombert émigra au début du XIVème siècle à Sisteron, où elle est encore. Le château paraît alors avoir été abandonné, mais le quartier et son église continuèrent d’exister.

Cette église et l’ancien village, pour autant qu’il y ait eu un véritable village, furent définitivement détruits, au plus tard au cours des guerres de la première moitié du XVIème siècle entre François 1er et Charles Quint. Les troupes de ce dernier envahirent la Provence et assiégèrent Marseille par deux fois, en 1524 et en 1536. Lors de la seconde invasion en particulier, les campagnes furent complètement ravagées. Après ces dévastations, un nouveau “hameau” se constitua, sur l’emplacement cette fois du village actuel, tandis que la campagne environnante se couvrait à nouveau de bastides.

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A voir!

  • Le Musée du terroir marseillais

Ouvert au plublic depuis 1928, le musée des Arts et Traditions Populaires du terroir marseillais retrace la vie dans le terroir marseillais du XVIIème siècle au XIXème siècle : mobilier, costumes et objets restituent le cadre de vie traditionnel en Provence. Les collections d’art religieux, de crèches et de santons évoquent fêtes et coutumes. Une bibliothèque et un fonds d’archives consacrés aux traditions et à l’histoire locale complètent le musée. Les activités, les animations et les expositions temporaires qui s’y déroulent en font un véritable temple de la culture provençale.

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Toute l’année :
Lundi, mercredi et jeudi de 09:00 à 12:00
Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 14:00 à 18:30
Samedi, Dimanche de 14:30 à 18:30

Tarifs d’entrée :
Plein tarif : 3.1 €
Tarif réduit : 1.6 €e

Numéro de téléphone du Musée du terroir marseillais :
04 91 68 14 38

  • Les Aygalades

Les Aygalades furent un quartier très pittoresque : elles avaient vocation de village et de campagne fort agréables pour les promenades dominicales des familles marseillaises.

Les premières désignations du lieu le nomment « Aqua Lata »; ce qui signifie: « eaux cachées ». Pourtant, jamais latus n’a signifié caché ; le mot Latin se traduit plutôt par répandues, disséminées, abondantes, ce qui n’est guère loin du contraire. Les Aygalades étaient en effet un vallon qui recevait les eaux de plusieurs lieux, grâce à son inclinaison vers le Sud-Est.

Aujourd’hui encore, nombreuses sont les eaux recueillies dans le lit du ruisseau des Aygalades.
En 1242, les religieux de l’ordre de Saint-Carmel, en entrant en Europe avec Saint-Louis, fondèrent un couvent dont l’église actuelle, datant du XVIIème siècle, occupe l’emplacement.

Au XVIIIème siècle, le Maréchal de Villards devînt seigneur des Aygalades. Il fit construire un château et planter le parc, tout près de l’ancien pavillon de chasse du Roi René.

INDUSTRIALISATION
Les grands parcs et les espaces bastidaires se sont morcelés à la fin du XIXème siècle pour donner place aux zones d’activités industrielles, aux pavillons ouvriers encouragés par la Loi Loucheur, aux lotissements. En 1855 est inaugurée la gare de Saint-Louis.

Dès lors la force motrice du ruisseau et celle du canal de Marseille attirent maintes activités industrielles au Sud de la gare, et développe son centre villageois autour des Quatre Chemins.
Savonneries, huileries, minoteries fleurissent le long du ruisseau. Les abattoirs se sont implantés à 400 mètres au Sud-ouest de la gare.
En 1955 l’activité industrielle prend encore un peu plus d’importance : métallurgie, huilerie, savonnerie et entreprises d’alimentation liées aux abattoirs s’installent près du ruisseau élu véritable égout à ciel ouvert.

Un parc, des Aygalades à la mer.

D’autre part, à l’est, le ruisseau des Aygalades aujourd’hui enfoui, sera creusé pour doter le vallon d’un parc de 14hectares (du boulevard Ferdinand-de-Lesseps jusqu’à la rue d’Anthoine).

Ce parc public avec de grands lacs, absorbera en cas d’orage, les écoulements pluvieux, comme un bassin de rétention. Un large cours arboré le prolongerait jusqu’à la mer.

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